« Afpak » (l’)
Afghanistan-Pakistan
éventuellement, sans guillemets
#abécédaire #guillemets #surnoms #afghanistan #pakistan #asie #asie_du_sud
« Afpak » (l’)
Afghanistan-Pakistan
éventuellement, sans guillemets
#abécédaire #guillemets #surnoms #afghanistan #pakistan #asie #asie_du_sud
ASIE
Afghanistan, Azerbaïdjan, Bangladesh, Bhoutan, Birmanie, Brunei, Cambodge, Chine, Corée du Nord, Corée du Sud, Inde, Indonésie, Japon, Kazakhstan, Kirghizstan, Laos, Malaisie, Maldives, Mongolie, Népal, Ouzbékistan, Pakistan, Philippines, Russie → Europe, Singapour, Sri Lanka, Tadjikistan, Taïwan, Thaïlande, Timor-Leste, Turkménistan, Turquie → Europe, Vietnam
AASCR : Association de l’Asie du Sud pour la coopération régionale (en anglais, South Asian Association for Regional Cooperation, Saarc) (Afghanistan, Bangladesh, Bhoutan, Inde, Maldives, Népal, Pakistan, Sri Lanka)
Anase : Association des nations de l’Asie du Sud-Est (en anglais Asean) (Birmanie, Brunei, Cambodge, Indonésie, Laos, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande, Vietnam)
Anase + 3 (les mêmes + Chine, Corée du Sud, Japon)
APEC : Asia-Pacific Economic Cooperation, Coopération économique Asie-Pacifique
groupe de Colombo (avril-mai 1954 : Inde, Pakistan, Ceylan, Birmanie, Indonésie)
OCS : Organisation de coopération de Shanghaï (ex-groupe de Shanghaï) (Chine, Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Russie, Tadjikistan ; observateurs : Afghanistan, Inde, Iran, Mongolie, Pakistan)
Otase : Organisation du traité de l’Asie du Sud-Est (1954-1977) (États-Unis, Royaume-Uni, France [jusqu’en 1965], Australie, Nouvelle-Zélande, Pakistan, Philippines, Thaïlande)
Asie centrale, Asie intérieure, Asie orientale
Asie Mineure
Asie du Sud, Asie du Sud-Est, Asie de l’Est, Asie du Nord-Est
« bande des quatre » : Corée du Sud, Taïwan, Singapour, Hongkong
« Grande Asie centrale »
#asie #continents #asie_centrale #asie_du_nord_est #asie_du_sud #asie_du_sud_est
Bangladesh (le)
Nom officiel : République populaire du Bangladesh
Habitants : Bangladai(se)s
Monnaie : 1 taka (BDT) = 100 paisa
Nature de l’État : république unitaire
Régime : parlementaire
Texte fondamental : Constitution de 1972
Chef de l’État : président de la République, M. Abdul HAMID (AL)
Siège du chef de l’État : palais du Bengale (Dacca)
Chef du gouvernement : M. Muhammad YUNUS (intérimaire, depuis août 2024)
Siège du gouvernement : maison du peuple (Dacca)
Pouvoir législatif : Parlement monocaméral : Chambre du peuple (Jatya Sangsad)
Et aussi... : Cour suprême
AL : Ligue Awami (social-démocrate) (fondé en 1949)
BCL : Bangladesh Chhatra League (branche étudiante de la Ligue Awami) (fondé en 1948)
BNP : Bangladesh Jatiyatabadi ; Parti nationaliste du Bangladesh (libéral, nationaliste bengali) (fondé en 1978)
JI : Jamaat-e-Islami Bangladesh ; Parti islamiste du Bangladesh (fondé en 1941) (interdit entre 1971 et 1978, puis en 2013 par la Cour suprême)
PCB : Parti communiste du Bangladesh (fondé en 1948)
Note : Deux partis politiques, la Ligue Awami (AL) et le Parti nationaliste du Bangladesh (BNP), se succèdent au pouvoir tous les cinq ans depuis 1990.
Dates
Indépendance : 1971 (du Pakistan), par une guerre de libération du Bangladesh et avec le soutien militaire de l’Inde contre le Pakistan (troisième guerre indo-pakistanaise)
Divers : nom précédent : Pakistan oriental, Bengale oriental
Capitale : Dacca
Villes : Chittagong (premier port), Cox’s Bazar, Dholghata, Gwadar (port), Maeshkhali (île), Matarbari (projet japonais de port en eau profonde), Sonadia
Contentieux : contentieux de souveraineté maritime avec la Birmanie et l’Inde
Divers
golfe du Bengale
Sheikh HASINA Wajed (première ministre 1996-2001 et 2009-2024)
Sehikh MUJIBUR Rahman † (père de Sheikh HASINA) (père de l’indépendance, assassiné en 1975)
Religions
Religion officielle : islam
Et aussi : liberté de culte
Langues
Langue officielle : bengali
Autres langues : anglais (langue courante), ourdou, hindi
The Daily Star (Dacca)
Rohingyas, peuple devenu apatride ; le régime birman les considère comme bangladais et le régime bangladais les considère comme birmans
Bhoutan (le)
Nom officiel : royaume du Bhoutan
Habitants : Bhoutanai(se)s
Monnaie : 1 ngultrum = 100 chetrums
La roupie indienne a également cours légal.
Nature de l’État : monarchie constitutionnelle unitaire
Régime : parlementaire
Texte fondamental : Constitution de 2008
Chef de l’État : roi-dragon, M. JIGME KHESAR Namgyel Wangchuck
Siège du chef de l’État : palais de Lingkana (Thimphou)
Chef du gouvernement : premier ministre, M. Tshering TOBGAY (PDP)
Siège du gouvernement : dzong de Tashichho, la « forteresse de la glorieuse religion » (Thimphou)
Pouvoir législatif : Parlement bicaméral (Chi Tshog) : Assemblée nationale et Conseil national
Et aussi... : Cour suprême
Pays bouddhiste, minorité d’hindouistes d’origine népalaise.
Armée : forces armées du royaume du Bhoutan (terre)
Police : police royale bhoutanaise
Et aussi... : Politique extérieure contrôlée par le Royaume-Uni depuis 1910, puis également par l’Inde indépendante ; pas d’ingérence dans la politique intérieure.
Meilleure maîtrise du Bhoutan de sa politique extérieure depuis le traité d’amitié et de coopération avec l’Inde (2007).
• Partis officiels (tous sont royalistes et progressistes)
BKP : Bhutan Kuen-Nyam Party (fondé en 2013)
DCT : Druk Chirwang Tshogpa (fondé en 2013)
DNT : Druk Nyamrup Tshogpa (fondé en 2013)
DPT : Druk Phuensum Tshogpa ; Parti bhoutanais de l’unité et de l’harmonie (fondé en 2007, remporte les premières élections de l’histoire du pays, aujourd’hui dans l’opposition)
PDP : Parti démocratique populaire (fondé en 2007, premier parti de l’histoire du Bhoutan, au pouvoir)
• Dissidents (non royalistes)
CPB : Parti communiste du Bhoutan (opposition à la monarchie, marxiste-léniniste-maoïste) (fondé en 2003, en exil au Népal)
Note : Premières élections en 2008 et première alternance démocratique en 2013 (DPT-PDP).
Dates
Indépendance : 1947 (du Royaume-Uni*) ; 1949 (de l’Inde)
Divers : devient un royaume unifié en 1907 (établissement de la dynastie Wangchuck)
* le Bhoutan était colonisé au même titre que l’Inde, mais avec une autonomie de gestion des affaires internes.
Capitale : Thimphou (ou Thimbu)
Divisions administratives : le Bhoutan est divisé en 20 districts (dzongkhag)
Religions
Religion officielle : bouddhisme
Langues
Langue officielle : dzongkha (dialecte tibétain)
Autres langues : autres dialectes tibétains et népalais
indicateur du bonheur intérieur brut (BIB)
le pays n’entretient pas de relations diplomatiques avec les membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies
frontière avec la Chine non déterminée
Lhotshampas (« gens du Sud »), plus large tribu népalaise présente au Bhoutan
#pays #bhoutan #asie #asie_du_sud
Brunei (/), m.
Nom officiel : sultanat de Brunei Darussalam
Habitants : Brunéien(ne)s
Monnaie : 1 dollar brunéien (BND) = 100 cents
Nature de l’État : sultanat, monarchie absolue
Régime : autoritaire
Texte fondamental : Constitution de 1959 ; certaines dispositions constitutionnelles sont suspendues depuis 1962 (instauration de l’état d’urgence) puis 1984 (indépendance)
Chef de l’État et du gouvernement : sultan, Hassanal Bolkiah
Siège du chef de l’État : Istana Nurul Iman, « palais de la lumière de la foi » (Bandar Seri Begawan)
Pouvoir législatif : Conseil législatif (Majlis Mesyuarat Negara Brunei)
Et aussi... : Cour suprême ; Cour d’appel islamique ; les membres du Conseil législatif sont nommés par le sultan, les dernières élections ont eu lieu en mars 1962 ; la charia est la base du système légal (depuis 2014)
Le sultan détient l’ensemble des pouvoirs régaliens
conseils du sultan : Conseil des ministres, Conseil des affaires religieuses, Conseil législatif (interdit en 1962 et rétabli en 2004), Conseil privé, Conseil de succession
Armée : forces armées royales brunéiennes
Parti Pembanguan : Parti du développement national (unique parti politique autorisé) (fondé en 2005)
• Interdits
BPP : Brunei People’s Party ; Parti populaire de Brunei (fondé en 1956, interdit en 1962)
Pakar : People’s Awareness Party ; Parti de la conscience populaire (interdit en 2007)
PPKB ou BNSP : Brunei National Solidarity Party ; Parti de la solidarité nationale (enregistré en 1986, interdit en 2008)
Note : Les partis politiques ont un rôle très limité dans la vie politique.
Dates
Indépendance : 1er janvier 1984 (du Royaume-Uni)
Divers : 1962, abolition de la Constitution
Capitale : Bandar Seri Begawan
Divisions administratives : Brunei est divisé en 4 districts
Villes : Kuala Belait, Tutong, Jerudong
Contentieux : contentieux de frontière maritime avec le Vietnam (récif Louisa) ; contentieux de souveraineté avec la Chine, les Philippines, la Malaisie, le Vietnam (et Taïwan) à propos des îles Spratleys
Religions
Religion officielle : islam
Religion principale : islam
Et aussi : christianisme, bouddhisme
Langues
Langue officielle : malais
Autres langues : anglais, chinois
Régime fiscal : paradis fiscal
économie de rente pétrolière (2/3 du PIB et 90 % des recettes budgétaires)
exploitation conjointe des hydrocarbures entre l’État et l’opérateur Shell ; Total opère à hauteur de 8 % de la production
Le sultanat de Brunei est aussi localement nommé « monarchie islamique malaise » (Melayu Islam Beraja, MIB, devise nationale)
Cambodge (le)
Nom officiel : royaume du Cambodge
Habitants : Cambodgien(ne)s
Monnaie : 1 riel (KHR) = 100 sen (le dollar est également utilisé)
Nature de l’État : monarchie constitutionnelle
Régime : parlementaire
Texte fondamental : Constitution de 1993
Chef de l’État : roi, Norodom SIHAMONI
Siège du chef de l’État : palais royal (Phnom Penh)
Chef du gouvernement : premier ministre, M. HUN SEN (CPP)
Siège du gouvernement : Phnom Penh
Pouvoir législatif : Parlement du Cambodge, bicaméral (Sénat et Assemblée nationale)
Et aussi... : Conseil royal du trône (9 membres, élit le roi parmi les membres éligibles de la descendance royale) ; Cour suprême ; Cour constitutionnelle
« Le roi règne mais ne gouverne pas », principe consacré par la Constitution
FONCTIONS RÉGALIENNES
Armée : forces armées royales cambodgiennes
Funcinpec : Front uni national pour un Cambodge indépendant, neutre, pacifique et coopératif (royaliste) (fondé en 1981)
PPC : Parti du peuple cambodgien (au pouvoir) (ex-Parti révolutionnaire du peuple khmer, parti unique, fondé en 1951)
PSNC : Parti du sauvetage national du Cambodge (fusion des deux principaux partis d’opposition) (alliance électorale formé en 2013, dissous en novembre 2017)
Associations
Adhoc : Association pour les droits humains et le développement au Cambodge
CCHR : Cambodian Center for Human Rights, Centre cambodgien des droits humains
Licadho : Ligue cambodgienne des droits humains
Les noms propres cambodgiens forment un amalgame indissociable ; ils sont donc classés alphabétiquement par le premier élément.
général HUN MANET (fils aîné de M. HUN SEN)
M. HUN MANY (benjamin de M. HUN SEN)
M. KEAT CHHON (ex-ministre de l’économie et des finances)
KEM LEY † (analyste politique assassiné en 2016)
M. KEM SOKHA (opposition)
RITHY PANH (cinéaste, documentariste)
M. SAM RAINSY (opposant en exil)
Dates
Indépendance : 9 novembre 1953 (de la France)
Divers : gouvernement des Khmers rouges du 17 avril 1975 au 6 janvier 1979 ; occupation vietnamienne
Personnalités
général LON NOL † (premier ministre entre 1970 et 1972 ; président de la république khmère entre 1972 et 1975)
Norodom SIHANOUK † (prédécesseur et père de Norodom SIHAMONI, abdique en 2004 ; décédé en 2012)
Khmers rouges
M. Kang Kek Ieu (et non Ien), alias DOUCH
IENG SARY †
M. KHIEU SAMPHAN
IENG THIRITH †
M. NUON CHEA (« Frère numéro 2 »)
POL POT † (« Frère numéro 1 »)
SON SEN † ; SON épouse YUN YAT †
THIOUNN THIOEUNN †
Angkar (l’) (l’« Organisation »)
Santebal (« branche spéciale », ou police politique)
Kampuchéa démocratique (régime de POL POT, 1975-1979)
Divers
République populaire du Kampuchéa (RPK) (1979-1989)
Capitale : Phnom Penh
Divisions administratives : le Cambodge est divisé en 24 provinces (khett) et 1 municipalité (krong)
Villes : Sihanoukville, Battambang, Siem Reap
Contentieux : tensions liées à la construction par la Chine de barrages sur le Mékong affectant le Cambodge, le Vietnam et la Laos ; contentieux de souveraineté avec la Thaïlande sur une zone située aux abords du temple de Preah Vihear
Divers
Tonlé Sap (le « grand lac »)
esplanade du Wat Botum (à Phnom Penh)
Religions
Religion officielle : bouddhisme
Religion principale : bouddhisme
Et aussi : islam, christianisme
Langues
Langue officielle : khmer
tribunal pour le procès des Khmers rouges : Chambres extraordinaires au sein des tribunaux cambodgiens, chargées de juger les responsables des crimes commis entre 1975 et 1979 (juridiction mixte composée pour moitié de magistrats cambodgiens et pour moitié de magistrats internationaux)
krama (écharpe à carreaux traditionnelle)
Inde (l’) f.
Nom officiel : République de l’Inde
Habitants : Indien(ne)s
Monnaie : 1 roupie (INR) = 100 paisa
Nature de l’État : république fédérale
Régime : parlementaire
Texte fondamental : Constitution du 26 janvier 1950
Chef de l’État : présidente de la République, Mme Droupadi MURMU (BJP)
Siège du chef de l’État : résidence présidentielle, « Rashtrapati Bhavan » (New Delhi)
Chef du gouvernement : premier ministre, M. Narendra MODI (BJP)
Siège du gouvernement : Panchavati, aussi désigné « 7, RCR » (New Delhi)
Pouvoir législatif : Parlement bicaméral, Sansad (Conseil des États, Rajya Sabha, et Assemblée du peuple, Lok Sabha)
Fonctions régaliennes : Bharatiya Sashastra Senai, forces de l’armée indienne ; bureau central d’enquête (BCI) (civil) ; agence indienne du renseignement extérieur (RAW)
Et aussi... : Cour suprême
système juridique basé sur le modèle anglais ; système de castes (varna) toujours présent malgré l’abolition de 1950
le président de la République a un rôle symbolique
le découpage fédéral repose sur des bases linguistiques
Le Parti du Congrès et le Parti du peuple indien (BJP) se succèdent au pouvoir depuis les années 1990 ; émergence récente de partis régionaux alliés au BJP au sein de l’Alliance nationale démocratique majoritaire au Parlement.
AAP : Aam Aadmi Party ; Parti de l’homme ordinaire (anticorruption, extrême droite) (fondé en 2012)
AIADMK : All India Anna Dravida Munnetra Kazhagam (scission du Dravida Munnetra Kazhagam) (fondé en 1972)
AITC : All India Trinamool Congress (nationaliste indien, anticommuniste) (fondé en 1998)
BJD : Biju Janata Dal (fondé en 1997)
BJP : Bharatiya Janata Party ; Parti du peuple indien (ultranationalistes hindous) (fondé en 1980)
BSP : Bahujan Samaj Party ; Parti de la société majoritaire (fondé en 1984)
LMUI : Ligue musulmane de l’Union indienne, comité de l’état Kerala (fondé en 1948)
Parti du Congrès (centre gauche) (fondé en 1885 ; parti historique de Nehru et de tous les premiers ministres indiens jusqu’en 1991)
PCI : Parti communiste d’Inde (marxiste-léniniste) (fondé en 1964)
PCI-m : Parti communiste d’Inde marxiste (fondé en 2004)
PTD : Parti Telugu Desam (fondé en 1982)
SHS : Shiv Sena (extrême droite, extrémistes hindous) (fondé en 1966)
TRS : Telegana Rashtra Samithi (fondé en 2001)
YSRCP : YSR Congress Party (régionaliste) (fondé en 2011)
• Groupes armés
PLGA : People’s Liberation Guerrilla Army (naxalites) (fondé en 2000)
RSS : Rashtriya Swayamsevak Sangh (Corps des volontaires nationaux) (créé en 1925) (nationaliste hindou, paramilitaire)
Dates
Indépendance : 15 août 1947 (du Royaume-Uni)
Divers : guerres indo-pakistanaises (1947, 1965, 1971, 1999)
L’Inde devient une république le 26 janvier 1950
Capitale : New Delhi
Contentieux : contentieux de souveraineté avec le Pakistan (et la Chine) à propos du Cachemire ; contentieux de frontière avec le Népal et sur une zone de 400 kilomètres carrés autour de la rivière Kalampani
Divers
Jammu-et-Cachemire (État du nord de l’Inde) (le reste du Cachemire est divisé entre le Pakistan et la Chine. Conflit ouvert) ; Bengale-Occidental (État du Nord-Est)
Lakshadweep (territoire comprenant notamment les îles Laquedives)
Ahmedabad (plutôt que Ahmadabad)
Telangana (État créé en 2014)
vallée de la Galwan (Ladakh)
Religions
Religion officielle : État laïque
Religions principales : hindouisme, islam
Langues
Langues officielles : anglais, hindi
Autres langues : 18 langues constitutionnelles en plus de l’anglais et de l’hindi
Compagnie des Indes orientales ; Compagnie britannique, néerlandaise, française des Indes orientales
Monuip : Mission d’observation des Nations unies pour l’Inde et le Pakistan
les brahmanes (première caste ; prêtres, lettrés)
les adivasi (« habitants des origines » ; populations tribales)
ambedkariste
les chamar (artisans du cuir considérés comme intouchables)
les dalit (intouchables, hors caste) (en romain, invariable)
déobandisme (école de pensée musulmane sunnite, présente également en Afghanistan)
les jat (haute caste)
les kshatriya (deuxième caste ; nobles et guerriers) (en romain, invariable)
nehruvien
des personnes pendjabies, sikhes, jaïnes
les shudra (quatrième caste ; artisans, paysans) (en romain, invariable)
les vaishya (troisième caste ; marchands) (en romain, invariable)
#pays #inde #asie #asie_du_sud
Indonésie (l’), f.
Nom officiel : République d’Indonésie
Habitants : Indonésien(ne)s
Monnaie : 1 roupie (ou roupiah) indonésienne (IDR) = 100 sen
Nature de l’État : république unitaire
Régime : présidentiel
Texte fondamental : Constitution de 1945 (abrogée en 1949 puis restaurée en 1959)
Chef de l’État et du gouvernement : président de la République, M. Joko Widodo (« Jokowi ») (PD)
Siège du chef de l’État : palais de l’Indépendance (Djakarta)
Pouvoir législatif : Assemblée consultative du peuple bicamérale (Conseil représentatif et Chambre des représentants), qui élit le président et le vice-président
Et aussi... : Cour suprême (Mahkamah Agung) ; Cour constitutionnelle (Mahkamah Konstitusi)
Armée : forces armées indonésiennes
Services de renseignement : Badan Intelijen Negara (BIN) depuis 2001
Et aussi... : Kopassus : « bérets rouges » indonésiens (forces spéciales)
FPI : Front des défenseurs de l’islam (fondé en 1998) (ultraconservateur) (officiellement dissous en 2020)
Gerindra (fondé en 2008) (scission de Golkar) (nationaliste et conservateur)
Golkar (fondé en 1964 par les forces armées, bras politique du régime de Suharto) (nationaliste et conservateur)
Nahdlatul Ulama : Renaissance des oulémas (traditionaliste) (fondé en 1926)
PAN : Parti du mandat national (fondé en 1998) (centre)
PD : Parti démocrate (fondé en 2001) (centre droit)
PDI-P : Parti démocratique indonésien de lutte (centre gauche, au pouvoir) (fondé en 1998) (scission de l’ex-PDI)
PKB : Parti du réveil national (laïc, centre droit) (fondé en 1998)
PPP : Parti pour l’unité et le développement (coalition musulmane) (formée en 1973)
PSI : Parti de la solidarité indonésienne (fondé en 2014) (gauche)
• Groupes armés
Hasmi : Harakah Sunni for the Indonesian Society
JAT : Jamaat Ansharut Tauhid (cellule dissidente de la JI) (formé en 2008)
JI : Jemaah Islamiyah (salafiste djihadiste, lié à Al-Qaida, actif en Indonésie, Malaisie, Philippines, Singapour) (formé en 1993)
MIT : Mujahidin Indonesian Timur (lié à l’OEI, présent à Java et Sulawesi)
M. Airlangga Hartarto (ministre coordinateur des affaires économiques depuis 2019) (président du Golkar depuis 2017)
M. Ma’ruf Amin (vice-président depuis 2019, ouléma conservateur)
M. PRABOWO Subianto (candidat à la présidentielle en 2014 et 2019) (ancien gendre de Suharto. Militaire. Islam)
M. Basuki Tjahaja Purnama, dit AHOK (ex-gouverneur de Djakarta, condamné pour blasphème en 2017)
M. Susilo Bambang Yudhoyono (ancien président de la République 2004-2014, surnommé « SBY »)
Mᵐᵉ Megawati Sukarnoputri (ex-présidente, 2001-2004) (fille de Sukarno) (indiquer nom et prénom à chaque fois)
Dates
Indépendance : 17 août 1945 (proclamation de l’indépendance des Pays-Bas)
_Divers : 16 décembre 1949, reconnaissance de l’indépendance de la République d’Indonésie par les Pays-Bas, Sukarno devient président ; avril 1955, conférence de Bandung, prémices du mouvement des non-alignés ; 1963, conquête de la Nouvelle-Guinée néerlandaise (Papouasie) ; « mouvement du 30 septembre 1965 » mené par le général Suharto, lui permettant de prendre progressivement la place de Sukarno ; 1976, annexion du Timor-Leste ; 1998, chute de Suharto (démission) et processus de la Reformasi ; 20 mai 2002, proclamation de l’indépendance du Timor-Leste ; 12 octobre 2002, attentats de Bali ; 26 décembre 2004, séisme et tsunami, touchant particulièrement la province d’Atjeh (Sumatra) ; août 2005, accord de paix accordant un statut d’autonomie spécial à la province d’Atjeh
Ordre nouveau (régime de SUHARTO)
Reformasi (transition démocratique post-1998)
Personnalités
Theys Eluay † (chef indépendantiste papou, assassiné en 2001)
SUHARTO † (plutôt que Soeharto) (dictateur, chute en 1998)
SUKARNO † (plutôt que Soekarno) (ne pas indiquer de prénom [Ahmad ou Ahmed]) (« père de l’indépendance » en 1945, au pouvoir jusqu’en 1966-1967)
Abdurrahman Wahid † (musulman modéré, ex-chef de l’État, d’octobre 1999 à juillet 2001) (dit « Gus Dur », « l’oncle Abdurrahman », PKB)
Capitale : Djakarta (île de Java) (transfert prévu à Nusantara)
Divisions administratives : L’Indonésie est divisée en 34 provinces (provinsi-provinsi, singulier provinsi)
Province autonome : Atjeh (LOGA, loi sur le gouvernement d’Atjeh, 2006)
Région spéciale : Yogyakarta
...
Villes : Bandung, Surabaya (île de Java), Medan, Palembang, Makassar, Semarang
Contentieux : contentieux de frontière terrestre (zone frontalière Tanjung Datu et Camar Wulan) et maritime (bloc pétrolier Ambalat dans la mer de Célèbes) avec la Malaisie ; contentieux de frontière maritime avec Singapour (nord de Batam)
Divers
État archipélagique composé des îles de Java, Sumatra, Kalimantan (à Bornéo), Sulawesi (Célèbes), Bali, Nouvelle-Guinée (en partie), Moluques...
mer de Céram
trois mille îles habitées
Religions
Religion principale : islam
Et aussi : protestantisme, catholicisme, hindouisme, bouddhisme
premier pays musulman du monde
Langues
Langue officielle : indonésien (bahasa indonesia)
Autres langues : anglais, néerlandais, dialectes locaux (javanais...)
Médias
Kompas (« la boussole » : quotidien)
ressources en hydrocarbures
mouvement 212
pancasila (le) (« cinq principes »), philosophie/idéologie de l’État indonésien
Membre de : Anase
Papouasie
La Nouvelle-Guinée occidentale, ou Irian Jaya, ou Papouasie, regroupe deux provinces : la Papouasie occidentale, qui comprend la partie extrême-occidentale de la Nouvelle-Guinée (en fait la péninsule dite « Vogelkop » [« tête d’oiseau »], et ses îles environnantes, soit neuf districts), et la Papouasie, qui se voit attribuer le territoire restant (soit vingt-sept districts).
Armée de libération nationale de la Papouasie occidentale (TPNPB)
Organisation pour une Papouasie libre (OPM)
simulacre de référendum en 1969
villes : Fakfak, Jayapura (capitale), Manokwari,Merauke, Sorong
mine de Grasberg ; axe Trans-Papouasie
Laos (le)
Nom officiel : République démocratique populaire lao (RDPL)
Habitants : Laotien(ne)s
Monnaie : kip (LAK)
Nature de l’État : république unitaire
Régime : communiste à parti unique
Texte fondamental : Constitution de 1991
Chef de l’État : président de la République, M. BOUNGNANG Vorachit (PRPL)
Siège du chef de l’État : palais présidentiel (Vientiane)
Chef du gouvernement : premier ministre, M. THONGLOUN Sisoulith (PRPL)
Siège du gouvernement : palais du gouvernement (Vientiane)
Pouvoir législatif : Assemblée nationale monocamérale (Sapha Heng Xat)
Et aussi... : Cour suprême populaire ; Politburo (11 membres) et Comité central (69 membres) du Parti
Armée : forces armées populaires lao
PRPL : Parti révolutionnaire populaire lao (PPPL : Phak Paxaxon Pativat Lao (communiste) (fondé en 1955)
Note : le Parti communiste est le seul parti légal depuis 1975, il n’y a pas d’opposition politique organisée ; les syndicats et la presse sont étroitement contrôlés.
Dates
Indépendance : 19 juillet 1949 (de la France), effective en 1953-1954 ; indépendance proclamée en 1945
Divers : renversement de la monarchie en 1975 ; traité spécial d’amitié et de coopération avec le Vietnam en 1977
Personnalités
KAYSONE Phomvihane † (secrétaire général du Parti de 1955 à 1992)
SOUPHANOUVONG † (« le Prince rouge »)
Divers
royaume du Lan Xang
Pathet Lao
Périphrase du nom officiel : « pays du million d’éléphants »
Capitale : Vientiane
Superficie : 236 800 km²
Longueur de côtes : 0 km (enclavé)
ZEE : 0 km² (aucune)
Divisions administratives : le Laos est divisé en 17 provinces et 1 ville capitale
Villes : Luang Prabang, Paksé, Phongsaly, Sam Neua, Savannakhet, Thakhek
Contentieux : contentieux de frontière avec la Thaïlande à propos des îles situées sur le fleuve Mékong ; tensions liées à la construction par le Chine de barrages sur le Mékong affectant le Cambodge, le Vietnam et la Laos
Religions
Religions principales : bouddhisme
Et aussi : animisme, christianisme
Langues
Langue officielle : laotien
Autres langues : français, anglais, langues locales
Nam Theun 2 (barrage)
les Hmongs
That Luang (monument symbole du pays)
Membre de : l’Anase (depuis 1997), l’OIF (depuis 1991), la Commission du Mékong
#laos #pays #asie #asie_du_sud_est
Laquedives
Malaisie (la)
Nom officiel : Malaisie
Habitants : Malaisien(ne)s
Monnaie : 1 ringgit (MYR) = 100 sen
Nature de l’État : monarchie constitutionnelle fédérale
Régime : non déterminé
Texte fondamental : Constitution de 1957
Chef de l’État : roi, M. Abdul Halim Muadzam Shah (jusqu’en 2016)
Siège du chef de l’État : Istana Negara, palais royal (Kuala Lumpur)
Chef du gouvernement : premier ministre, M. NAJIB Razak
Siège du gouvernement : Kuala Lumpur
Pouvoir législatif : Parlement bicaméral (Sénat, non élu, et Chambre des représentants, élue)
Et aussi... : Cour fédérale ; s’ajoutent aux tribunaux civils des tribunaux religieux ; les États ont à leur tête un sultan (sauf Malacca, Penang, Sabah et Sarawak, qui ont à leur tête un gouverneur nommé par le gouvernement) ; un roi est élu tous les cinq ans parmi les 9 souverains (sultans) de la fédération ; le roi a avant tout un rôle honorifique (il a simplement le dernier mot sur la nomination du premier ministre)
Armée : forces armées malaisiennes
BN : Barisan Nasional ; Front national (coalition composée de 13 partis communautaires et de 9 partis représentant les peuples du Sabah et du Sarawak, dominée par l’UMNO, droite) (formée en 1973)
UMNO : United Malays National Organisation ; Organisation nationale des Malais unis (droite nationaliste) (fondé en 1946)
DAP : Democratic Action Party (opposition chinoise) (fondé en 1966)
PAS : Parti Islam se Malaysia ; Parti islamique panmalaisien (opposition) (scission de l’UMNO, fondé en 1951)
PH : Pakatan Harapan ; Coalition de l’espoir (coalition mouvements de gauche) (formée en 2015)
PSM : Parti Sosialis Malaysia ; Parti socialiste de Malaisie (fondé en 1998, autorisé en 2008)
TERAS : Sarawak People’s Energy Party (fondé en 2013)
Note : La coalition Barisan Nasional est au pouvoir depuis l’indépendance.
Bersih (mouvement pour une réforme du système électoral, fondé en 2006)
M. ABDULLAH Badawi
M. ANWAR Ibrahim (opposition, Pakatan Rakyat)
M. MAHATHIR Mohamad (premier ministre 1981-2003)
Dates
Indépendance : 31 août 1957 (du Royaume-Uni)
Divers : ex-Fédération de Malaisie (1948-1963) ; 16 septembre 1963 : formation de la Malaisie ; Singapour est exclue de la fédération en 1965
Personnalités
Jaafar Abdul Rahman † (ex-roi, décédé en 2008)
Divers
ISA : Internal Security Act (permet la détention des suspects pendant soixante jours)
NPE : nouvelle politique économique (discrimination positive dans les universités et dans le monde des affaires au profit des Malais)
Capitales : Kuala Lumpur ; Putrajaya (capitale administrative)
Divisions administratives : la Malaisie est divisée en 13 États auxquels s’ajoutent 3 territoires fédéraux (Kuala Lumpur, Putrajaya et Labuan). Ils sont répartis en 2 régions administratives, la Malaisie péninsulaire (11 États et 2 territoires fédéraux) et la Malaisie orientale, c’est-à-dire le nord de l’île de Bornéo (2 États et 1 territoire fédéral)
États : sept sultanats (Johor, Kedah, Kelantan, Pahang, Perak, Selangor, Terengganu), Negeri Sembilan, Perlis (dirigé par un raja), quatre États dirigés par un « gouverneur honorifique » (Penang, Malacca, Sabah, Sarawak).
Villes : Bahru, George Town, Ipoh, Kilang, Kota Kinabalu, Kuala Trengganu, Kuantan, Kuchin, Malacca, Miri, Oya, Penang, Port Kang, Sandakan, Seremban, Seria, Sibu, Tanjong Pagar
Malaisie péninsulaire et Malaisie orientale
Contentieux : contentieux de souveraineté avec la Chine, les Philippines, le Vietnam, Brunei (et Taïwan) à propos des îles Spratleys ; contentieux de frontières terrestre (zone frontalière Tanjung Datu et Camar Wulan) et maritime (bloc pétrolier Ambalat dans la mer de Célèbes) avec l’Indonésie ; la Malaisie a échangé deux blocs d’hydrocarbures avec Brunei contre l’arrêt de ses revendications sur le corridor de Limbang
Religions
Religion officielle : islam
Religions principales : islam, bouddhisme
Et aussi : hindouisme, christianisme, taoïsme
Langues
Langue officielle : malais
Autres langues : anglais, dialectes chinois (cantonais, mandarin, hakka, min, fouzhou), tamoul, télégou, malayalam, pendjabi, thaï, langues indigènes (iban, kadazan)
Médias
New Straits Times (quotidien, Kuala Lumpur)
attention à différencier ethnie malaise et nationalité malaisienne
hudud (le) : partie de la Charia islamique relative aux crimes, blasphème, adultère et tenue vestimentaire (programme politique du PAS)
Bumiputras : « fils du sol », population malaise indigène représentant 10 % de la population)
ressources en hydrocarbures
Membre de : l’Anase
Maldives (les), f.
Nom officiel : République des Maldives
Habitants : Maldivien(ne)s
Monnaie : 1 rufiyaa (MVR) = 100 laari
Nature de l’État : république islamique unitaire
Régime : présidentiel
Texte fondamental : Constitution de 2008
Chef de l’État et du gouvernement : président de la République, M. Abdulla Yameen (PPM) (depuis 2013)
Siège du chef de l’État : palais présidentiel (Malé)
Pouvoir législatif : Parlement monocaméral, Majlis (Conseil des citoyens)
Et aussi... : Cour suprême
Armée : force de défense nationale des Maldives
Police : services de police des Maldives (MPS)
AP : Adhaalath Party ; Parti de la justice (islamiste, affilié aux Frères musulmans) (fondé en 2005)
JP : Jumhooree Party ; Parti républicain (opposition) (fondé en 2008)
MDA : Maldives Development Alliance (formée en 2012)
MDP : Maldavian Democratic Party (opposition libérale démocrate) (fondé en 2003)
PPM : Progressive Party of Maldives (islamiste, parti de gouvernement) (fondé en 2011)
Note : Les premières élections législatives libres et la première élection présidentielle multipartite ont lieu en 2008 et 2009.
M. Maumoon Abdul Gayoom (président 1978-2008)
M. Mohamed Nasheed (président en 2008 destitué en 2012)
M. Mohamed Waheed Hassan Manik (président 2012-2013)
Dates
Indépendance : 26 juillet 1965 (du Royaume-Uni)
Divers : la Constitution de 1997 consacre la République islamique
Capitale : Malé
Divisions administratives : les Maldives sont divisées en 7 provinces et 1 municipalité
Municipalité : Malé
Atolls : Alifu, Baa, Dhaalu, Faafu, Gaafu Alifu, Gaafu Dhaalu, Gnaviyani, Haa Alifu, Haa Dhaalu, Kaafu, Laamu, Lhaviyani, Meemu, Noonu, Raa, Seenu, Shaviyani, Thaa, Vaavu
Contentieux : aucun
Divers
archipel composé de 1 200 îles regroupées en 19 atolls
îles Marao (une base chinoise du « collier de perles »)
Religions
Religion officielle : islam sunnite
Religions principales : islam sunnite
Langues
Langue officielle : maldivien (dialecte cinghalais, écriture dérivée de l’arabe)
Autres langues : anglais
Membre de : l’Aosis, Saarc
Le nom « Maldives » vient des mots sanskrits mala, « guirlande », et dvipa , « île »
#pays #asie #maldives #asie_du_sud
Menasa
acronyme anglais pour la région Moyen-Orient - Afrique du Nord - Asie du Sud
#abécédaire #acronymes_et_sigles #proche-orient #afrique_du_nord #asie_du_sud
Myanmar (le) (anciennement la Birmanie)
Le changement de nom est entériné dans le « Diplo » de janvier 2025
Nom officiel : République de l’Union du Myanmar (depuis 2010)
Habitants : Birman(e)s
Monnaie : 1 kyat (MMK) = 100 pyas
Nature de l’État : république (union fédérale)
Régime : présidentiel (autoritaire)
Texte fondamental : Constitution de 2008
Chef de l’État et du gouvernement : président de la République, M. HTIN KYAW (LND)
Siège du chef de l’État : palais présidentiel (Naypyidaw)
Pouvoir législatif : Assemblée (bicamérale) de l’Union de Birmanie, Chambre des nationalités (Amyotha Hluttaw) et Chambre des représentants (Pyithu Hluttaw)
Et aussi... : Cour suprême de l’Union ; sont réservés aux militaires : 25 % des sièges au Parlement (cela leur confère un droit de veto pour tout changement constitutionnel) et trois ministères stratégiques (défense, intérieur et frontières) ; Conseil d’administration de l’État (junte)
Armée : Tatmadaw (la), BGF (Border Guard Force)
Police : MPF (Myanmar Police Force, unités locales uniquement)
Et aussi... : Pyithu Swan Arr Shin (milice de la junte)
ANP : Arakan National Party ; Parti national d’Arakan (parti de l’État d’Arakan, opposition) (fusion de l’Arakan League for Democracy et du Rakhine Nationalities Development Party fondé en 2014)
LND : National League for Democracy ; Ligue nationale pour la démocratie (ex-parti d’opposition historique, au pouvoir entre 2016 et 2021) (fondé en 1988)
USDP : Union Solidarity and Development Party ; Parti de la solidarité et du développement de l’Union (parti de la junte) (émanation de l’Union Solidarity and Development Association, USDA, fondé en 2010)
PNO : Pao National Organization (fondé en 1949)
SNLD : Shan Nationalities League for Democracy ; Ligue des nationalités shan pour la démocratie (parti shan) (fondé en 1988)
TNP : Ta’ang National Party ; Parti national Taang
ZCD : Zomi Congress for Democracy (fondé en 1988, frappé d’interdiction en 1992 puis de nouveau autorisé en 2012 sous le nom de Zomi Congress League for Democracy Party)
Ma Ba Tha (mouvement nationaliste bouddhiste)
• Groupes armés
Alliance des trois fraternités (Armée d’Arakan, Armée de l’alliance démocratique du Myanmar et Armée de libération nationale ta’ang)
ARIF : Arakan Rohingya Islamic Front ; Front islamique du Rohingya Arakan (FIRA) (rébellion islamique) (années 1990)
MLBO : Muslim Liberation Organization of Burma ; Organisation de libération musulmane de la Birmanie (ou Arakan Liberation Organization) (rébellion islamique) (formée en 1980)
MNDAA : Myanmar National Democratic Alliance Army (rébellion nationaliste kokang) (formé en 1989)
Pao National Army (branche armée du PNO) (1949-1991)
SSA-S : Shan State Army South (rébellion shan) (scission de la Shan United Revolutionary Army en 1996)
UWSA : United Wa State Army (bras armé de l’United Wa State Party fondé en 1989)
Les noms propres birmans forment des amalgames indissociables. Exemple : M. THAN SHWE. Mᵐᵉ AUNG SAN SUU KYI peut être nommée simplement Mᵐᵉ SUU KYI (AUNG SAN est le nom de son père). U est un titre de civilité.
général KHIN NYUNT (premier ministre 2003-2004) (« feuille de route »)
général MAUNG AYE (ex-numéro deux de la junte)
général THAN SHWE (ex-président)
M. THEIN SHEIN (ex-président 2011-2016)
colonel YORD SERK (SSA-S)
Dates
Indépendance : 4 janvier 1948 (du Royaume-Uni)
Divers : février 1947, conférence de Panglong ; le pays a été renommé Myanmar en 1989 par la junte ; « révolution safran » (septembre 2007, inaboutie) ; mai 2008, passage du cyclone Nargis
Personnalités
U Ottama †, U Wisara † (bonzes opposés aux colons britanniques)
Divers
SPDC : State Peace and Development Council, Conseil d’État pour la paix et le développement (nom officiel de la junte anciennement au pouvoir)
Génération 88 (opposition à la junte)
Capitale : Naypyidaw (capitale administrative)
Divisions administratives : Le Myanmar est divisé en 7 régions, 7 États et 1 territoire de l’Union
États : chin, kachin, kayah (ex-karenni), kayin (ex-karen), mon, rakhine (ex-Arakan), shan
Villes : Kengtung (État shan), Kunlong, Kyaupkyu (port, contrôle chinois), Loikaw (capitale de l’État kayah), Mandalay, Mong La (petit Macao), Muse, Namkham, Naypyidaw (« cité royale ») (nouvelle capitale), Pakokku, Panghsang (quartier général des Was), Pyinmana, Rangoun, Sittwe, Tai Ping, Toungoo, Taunggok, Thamanya
Contentieux : contentieux maritimes avec le Bangladesh et l’Inde ; construction de clôture des frontières avec le Bangladesh et l’Inde
Divers
Rangoun (n’est plus la capitale officielle depuis 2005 ; graphie officielle : Yangoun)
Pyinmana (ancien nom de Naypyidaw, 2006)
Salween, Irrawaddy (fleuves)
Shwe (gaz naturel)
« région spéciale » n° 1 (ou 2, 3... 7)
le Kokang (zone de la région n° 1)
Ramree (île)
îles Cocos (une base chinoise du « collier de perles »)
champ gazier de Yadana (océan Indien)
barrage de Ta Sang (Salween) ; barrage de Myitsone
Hatgyi (projet de barrage, Salween)
Tasang (projet de barrage, Salween)
Religions
Religion principale : bouddhisme
Et aussi : christianisme, islam
Sangha Maha Nayaka (haut clergé bouddhiste)
Langues
Langue officielle : birman (bamar)
Autres langues : les minorités ethniques ont leur propre langue, il existe plus d’une centaine de langues et dialectes
Médias
Myanmar Times (Rangoun)
ethnies : Bamars (ou Birmans, représentent environ 2/3 de la population) Chinois, Indiens, Karens, Karennis, Lahus, Lakhas, Paos, Rohingyas (minorité musulmane non reconnue par le régime birman), Shans, Was...
« révolution du printemps » (depuis 2021)
Le régime reconnaît officiellement 135 ethnies et autant de langues et dialectes.
MOGE : Myanma (sans « r ») Oil and Gas Enterprise (compagnie nationale)
Népal (le)
Nom officiel : République du Népal
Habitants : Népalai(se)s
Monnaie : 1 roupie népalaise (NPR) = 100 paise (singulier paisa)
Nature de l’État : république fédérale
Régime : parlementaire
Texte fondamental : Constitution du 20 septembre 2015
Chef de l’État : présidente de la République, Mᵐᵉ Bidhya Devi BHANDARI (CPN-UML)
Siège du chef de l’État : résidence présidentielle, Rastrapati Bhawan (Katmandou)
Chef du gouvernement : premier ministre, M. Sharma OLI (CPN-UML)
Siège du gouvernement : Baluwatar (Katmandou)
Pouvoir législatif : Parlement unicaméral (Sambidhan Sabha)
Et aussi... : Cour suprême ; Conseil constitutionnel
Chaque État a son organe législatif et son gouvernement.
Majorité de Chhetri, nombreuses minorités (126)
Armée : forces de l’armée népalaise (terre, air)
Police : police népalaise (police régionale, police métropolitaine)
Services de renseignement : département national d’enquête ; direction du renseignement militaire ; conseil de sécurité nationale
• Partis représentatifs
CPN-MLU (en anglais CPN-UML) (alliance entre deux principaux partis politiques, le Parti du Congrès népalais (CPN) et le Parti communiste du Népal marxiste-léniniste unifié (PCN-MLU))
CPN : Parti du Congrès népalais (fondé en 1947)
PCN-M : Parti communiste népalais maoïste (fondé en 1994)
PCN-UML : Parti communiste du Népal marxiste-léniniste unifié (fusion du Parti communiste du Népal marxiste-léniniste et du Parti communiste du Népal marxiste) (fondé en 1991)
• Autres
FDPM : Forum des droits du peuple Madhesi (antimonarchique, nationaliste) (ONG fondée en 1998 devient parti politique en 2006)
JN : Janamorcha Nepal ; Front populaire du Népal (communiste) (fondé en 2002)
UDMF : Front uni démocratique des Madhesis (alliance des quatre principaux partis du Teraï) (fondé en 2008)
PCN-U : Parti communiste du Népal uni (fondé en 2007)
PS : Parti Sadbhavana ; Parti népalais de la bonne volonté (régionaliste) (fondé en 1985)
PRP : Parti Rastriya Prajatantra ; Parti national démocratique (monarchisme, hindouisme) (fondé en 1990)
PNDN : Parti national démocratique du Népal (scission du Parti Rastriya Prajatantra) (fondé en 2005)
PSF : Parti socialiste fédéral (fondé en 2012)
TNPP : Travailleurs du Népal et Parti des paysans (maoïste) (fondé en 1991)
Dates
1768, unification de plusieurs États indépendants de l’Himalaya pour former le Népal ; protectorat britannique entre 1815 et 1923 ; traité d’amitié avec l’Inde en 1950 ; 1996-2006, guerre civile entre guérilla maoïste et gouvernement ; 28 mai 2008, abandon de la monarchie ; élection d’une nouvelle Assemblée constituante en 2013 ; nouvelle Constitution effective sept ans après l’abandon de la monarchie
Capitale : Katmandou
Contentieux : contentieux de frontière avec l’Inde et sur une zone de 400 km carrés autour de la rivière Kalampani
Religions
Religions principales : hindouisme, bouddhisme, islam
Langues :
Langue officielle : népalais
Autres langues : hindi, anglais, dialectes
les Madhesis (population du Sud, Teraï)
Le « mouvement populaire des 19 jours » (Jana Andolan) a permis un accord de paix entre l’Alliance des sept partis et les maoïstes.
#asie #népal #pays #asie_du_sud
Philippines (les), f.
Nom officiel : République des Philippines
Habitants : Philippin(e)s
Monnaie : 1 peso philippin (PHP) = 100 centavos
Nature de l’État : république unitaire
Régime : présidentiel
Texte fondamental : Constitution de 1987
Chef de l’État et du gouvernement : président de la République, M. Rodrigo DUTERTE (PDP-Laban)
Siège du chef de l’État : palais de Malacañan (Manille)
Pouvoir législatif : Congrès bicaméral, Kongreso (Sénat et Chambre des représentants)
Et aussi... : Cour suprême
Armée : forces armées des Philippines
LDP : Laban ng Demokratikong Pilipino ; Lutte pour des Philippines démocratiques (fondé en 1988)
MNLF : Moro National Liberation Front ; Front de libération nationale moro (moro est un adjectif désignant une minorité nationale)
NPC : Nationalist People’s Coalition ; Coalition nationaliste populaire (droite) (formée en 1992)
PDP-Laban : Partido Demokratiko Philipino-Lakas ng Bayan ; Parti populaire démocratique philippin - Pouvoir du peuple (fondé en 1983)
PL : Partido Liberal ng Pilipinas ; Parti libéral des Philippines (fondé en 1946)
PN : Partido Nacyonalista ; Parti nationaliste (conservateur) (fondé en 1907)
UNA : United Nationalist Alliance ; Alliance nationaliste unifiée (alliance électorale nationaliste conservatrice) (formée en 2012)
• Groupes armés
Abou Sayyaf (groupe islamiste, séparatiste)
MILF : Moro Islamic Liberation Front ; Front de libération islamique moro (moro est un adjectif désignant une minorité nationale) (groupe sécessionniste) (1978-2014)
NAP : Nouvelle Armée du peuple (guérilla communiste)
M. Benigno AQUINO (III) (président de la République 2010-2016)
Lino BROCKA (cinéaste)
M. Joseph ESTRADA (ex-pt, destitué, 1998-2001)
Mᵐᵉ Gloria Macapagal ARROYO (ex-présidente, 2001-2010)
M. Manny PACQUIAO (« Pacman ») (boxeur et politicien)
Dates
Indépendance : 4 juillet 1946 (des États-Unis)
Divers : 1898, déclaration d’indépendance de l’Espagne
Personnalités
Corazon AQUINO †, dite Cory, ex-présidente (1986-1992), veuve de « Ninoy » AQUINO †, figure de l’opposition, assassiné sous la dictature de MARCOS
Ferdinand MARCOS † (ex-président, dictateur, 1965-1986)
José RIZAL † (un des pères de l’indépendance)
Divers
Pouvoir du peuple (People Power) ou « EDSA » (« EDSA 1 », 2, 3)
Capitale : Manille (Manillais[es])
Divisions administratives : les Philippines sont divisées en 80 provinces et 39 villes sous charte
Villes : « metro Manila » (Manille et son agglomération regroupant 17 villes), Caloocan, Makati, Quezon City, Davao, Cebu
Contentieux : Contentieux de souveraineté avec la Chine, le Vietnam, la Malaisie, Brunei (et Taïwan) à propos des îles Spratleys
Divers
Mindanao (base du groupe rebelle MILF)
archipel de Sulu
Basilan, Bohol, Catanduanes, Cebu, Leyte, Luçon, Masbate, Mindanao, Mindoro, Negros, Palawan, Panay, Samar, Sulu, Tawi-Tawi... (îles principales)
archipel de plus de 7 000 îles, moins d’un millier habitées
Religions
Religion principale : catholicisme
Et aussi : islam, évangélisme
Langues
Langues officielles : philippin (tagalog), anglais
Autres langues : cebuano, tagalog, ilocano, hiligaïnon, bicol, winaray, pampangan, pangasinan
Médias
Philippine Daily Inquirer , Makati (Manille)
barangay : village d’avant la colonisation ; unité administrative
Comprehensive Agrarian Reform Program (CARP) (réforme agraire, 1988)
Famas (les) (Césars philippins)
« guerre contre la drogue »
Oplan Bantay Laya I (2001, opérations militaires) ; Oplan Bantay Laya II (2007)
Scout Rangers (unité d’élite, Manille)
Singapour, f.
Nom officiel : République de Singapour
Habitants : Singapourien(ne)s
Monnaie : 1 dollar singapourien (SGD) = 100 cents
Nature de l’État : république unitaire
Régime : parlementaire
Texte fondamental : Constitution de 1965
Chef de l’État : président de la République, M. TONY TAN Keng Yam (PAP)
Siège du chef de l’État : Istana (Singapour)
Chef du gouvernement : premier ministre, M. LEE Hsien Loong (PAP)
Siège du gouvernement : Sri Temasek (Singapour)
Pouvoir législatif : Parlement monocaméral
Fonctions régaliennes : département du renseignement et de la sécurité (DRS) ; Government Linked Compagnies (GLC) (traduit une forte implication de l’État dans les groupes industriels)
Et aussi... : Cour suprême
Le président de la République occupe une fonction honorifique, le premier ministre est le chef de l’exécutif.
Population de Chinois, de Malais et d’Indiens.
NSP : National Solidarity Party ; Parti de la solidarité nationale (fondé en 1987)
PAP : People’s Action Party ; Parti d’action populaire (parti de gouvernement, domine la vie politique depuis 1959) (fondé en 1954)
SDP : Singapore Democratic Party ; Parti démocratique de Singapour (opposition) (fondé en 1980)
WP : Worker’s Party ; Parti des travailleurs de Singapour (fondé en 1957)
Très faible rôle de l’opposition face au PAP, au pouvoir depuis 1959.
Dates
Indépendance : 9 août 1965 (de la Fédération de Malaisie)
Divers : Sous protectorat britannique à partir de 1945, Singapour est inclus dans la Fédération de Malaisie en 1963 (laquelle avait obtenu son indépendance du Royaume-Uni en 1957).
1819 : fondation de Singapour
Personnalités :
LEE Kuan Yew (au pouvoir de 1959 à 1990, mort en 2015)
Capitale : Singapour
Singapour n’a pas de division administrative ; cité-État.
Contentieux : contentieux de frontière maritime avec l’Indonésie (nord de Batam)
Religions
Religions principales : bouddhisme, christianisme
Et aussi : islam, taoïsme, hindouisme
Langues
Langues officielles : anglais, mandarin, malais, tamoul
Autres langues : anglais (langue courante)
cité-État
État du Commonwealth
FPDA (Five Power Defense Arrangement), accord de défense non contraignant entre la Malaisie, le Royaume-Uni, l’Australie et la Nouvelle-Zélande
Sri Lanka (le)
Nom officiel : République démocratique socialiste du Sri Lanka
Habitants : Sri-Lankai(se)s
Monnaie : 1 roupie cinghalaise (LKR) = 100 cents
Nature de l’État : république unitaire
Régime : présidentiel
Texte fondamental : Constitution de 1978
Chef de l’État et du gouvernement : président de la République, M. Maithripala SIRISENA (SLFP)
Siège du chef de l’État : palais présidentiel (Colombo)
Chef du gouvernement : premier ministre, M. Ranil WICKREMESINGHE (UNP)
Siège du gouvernement : Temple Trees ou maison du premier ministre (Colombo)
Pouvoir législatif : Parlement monocaméral
Fonctions régaliennes : State Intelligence Service (SIS)
Et aussi... : Cour suprême de la République
EPDP : Eelam People’s Democratic Party ; Parti démocratique populaire de l’Eelam (groupe paramilitaire, luttait aux côtés des Tigres tamouls et s’est ensuite allié au gouvernement) (fondé en 1987)
EYJP : Front d’unité nationale pour une bonne gouvernance (coalition gouvernée par le premier ministre) (fondé en 2015)
JHU : Jathika Hela Urumaya ; Parti de l’Héritage national (nationaliste bouddhiste) (fondé en 2004)
JVP : Janatha Vimukthi Peramuna ; Front de libération populaire (marxiste-léniniste, opposition) (fondé en 1965)
LTTE : voir plus bas
SLFP : Sri Lanka Freedom Party (nationaliste social-démocrate) (fondé en 1951)
SLMC : Sri Lanka Muslim Congres ; Congrès musulman du Sri Lanka (fondé en 1981)
TNA : Tamil National Alliance ; Alliance nationale tamoule (alliance des partis tamouls du Sri Lanka, opposition) (fondée en 2001)
UNP : United National Party ; Parti national uni (droite, parti de gouvernement) (fondé en 1946)
• Groupes armés
LTTE : Liberation Tigers of Tamil Eelam ; Tigres de libération de l’Eelam tamoul (1976-2009)
Note : les Tigres tamouls, organisation paramilitaire sophistiquée disposant de ses propres services de renseignement, de forces maritime (Tigres de mer) et aérienne (Tigre de l’air)
Dates
Indépendance : 4 février 1948 (du Royaume-Uni)
Divers : guerre civile opposant les Cinghalais (gouvernement) et les Tamouls (sécessionnistes) entre 1980 et 2009 ; désormais sans conflit ouvert mais persistance de tensions.
Capitale : Colombo
Le Sri Lanka est divisé en 9 provinces : Nord (Jaffna), Est (Trincomalee), Centre-Nord (Anuradhapura), Nord-Ouest (Kurunegala), Centre (Kandy), Uva (Badulla), Sabaragamuwa (Ratnapura), Ouest (Colombo), Sud (Galle).
Religions
Religion officielle : bouddhisme
Religions principales : bouddhisme, hindouisme, islam, christianisme
Langues
Langues officielles : cinghalais et tamoul
Autres langues : anglais (langue courante, langue administrative)
au Sri Lanka (et non : à Sri Lanka)
État du Commonwealth
Cinghalais (avec « h »), population majoritaire
minorité tamoule
conférence de Bossey (Suisse) (février 2006)
les Tigres tamouls ; les Tigres
#pays #asie #sri_lanka #asie_du_sud
Thaïlande (la)
Nom officiel : royaume de Thaïlande
Habitants : Thaïlandai(se)s
Monnaie : baht (THB)
Nature de l’État : monarchie constitutionnelle unitaire
Régime : militaire, par intérim
Texte fondamental : Constitution de 2017
Chef de l’État : roi Maha VAJIRALONGKORN Bodindradebayavarangkun (RAMA X)
(depuis le 1ᵉʳ décembre 2016)
Siège du chef de l’État : palais royal (Bangkok)
Chef du gouvernement : premier ministre, M. SRETTHA Thavisin (Peua Thai) (depuis 2023)
Siège du gouvernement : Bangkok
Pouvoir législatif : Assemblée nationale bicamérale, constituée du Sénat (Chambre haute) et de la Chambre des représentants (Chambre basse)
Et aussi... : Cour suprême de justice ; Cour constitutionnelle ; Cour administrative suprême ; Conseil national pour la paix et l’ordre (junte militaire) ; Conseil national de réforme ; Commission de rédaction de la nouvelle Constitution ; Conseil privé du roi
Armée : armée royale
Parti démocrate (libéral) (fondé en 1946) (au pouvoir de 2009 à 2011)
PAD : People’s Alliance for Democracy ; Alliance du peuple pour la démocratie (APD) (fondé en 2005) (extrême droite nationaliste)
Peua Thai (fondé en 2008, successeur du TRT) (au pouvoir de 2011 à 2014, soutenu par les « chemises rouges »)
MFP : Move Forward (« Aller de l’avant ») (antimonarchiste et antimilitariste)
PPRP : Phalang Pracharat (armée) (depuis 2018)
UTN : United Thai Nation (armée) (depuis 2021)
« chemises rouges » (pro-Thaksin)
« chemises jaunes » (ultraroyalistes)
• Groupes armés
BRN : Barisan Revolusi Nasional ; Front national révolutionnaire (islamiste, groupe rebelle séparatiste) (fondé en 1963, s’est divisé en de nombreuses factions)
BRN-Koordinasi (faction du BRN, mène l’insurrection) (salafiste) (actif depuis 2001)
GMIP : Gerakan Mujahidin Islam Patani (salafiste djihadiste) (actif depuis 2000)
PULO : Patani United Liberation Organisation ; Organisation unifiée de libération de Pattani (rebelle nationaliste laïc)
PLA : Patani Liberation Army (fusion du PULO et du GMIP en 2009)
Note : les partis politiques sont exclus du processus décisionnel depuis le coup d’État et conformément à la Constitution provisoire ; les groupes sécessionnistes du Sud mènent une nouvelle vague d’insurrection depuis 2004
En Thaïlande, les gens sont désignés par leur prénom et non par leur nom de famille : M. THAKSIN Shinawatra → M. THAKSIN ; Mᵐᵉ YINGLUCK Shinawatra → Mᵐᵉ YINGLUCK.
M. ABHISIT Vejjajiva (ex-premier ministre 2008-2011)
général PREM Tinsulanonda (Conseil privé du roi)
reine SIRIKIT
princesse SIRINDHORN
M. THAKSIN Shinawatra (milliardaire, premier ministre 2001-2006, destitué par un coup d’État, en exil)
Mᵐᵉ YINGLUCK Shinawatra (sœur cadette de M. Thaksin, première ministre 2011-2014)
Dates
Indépendance : jamais colonisé
Divers : 1238, fondation du royaume ; coup d’État en 2006 ; coup d’État militaire le 22 mai 2014, suspension de la Constitution
ex-royaume de Pattani (devenu province du Sud, foyer des indépendantistes) ; Siam jusqu’en 1938
Personnalités
BANHARN Silpa-archa † (ex-premier ministre, 1995-1996)
BHUMIBOL Adulyadej † (Rama IX) (roi, 1946-2016)
Divers
TRT : Thai Rak Thai (« Les Thaïlandais aiment les Thaïlandais) (dissous, premier parti gouvernemental de Thaksin)
Périphrase du nom officiel : le pays du Sourire
Capitale : Bangkok (en thaï Krung Thep, la « Cité des anges »)
Divisions administratives : La Thaïlande est divisé en 76 provinces et 1 municipalité
Villes : Chiang Mai, Nakhon Ratchasima, Udon Thani, Hat Yai, Pattaya
Contentieux : contentieux de frontière avec le Laos à propos des îles situées sur le fleuve Mékong ; contentieux de souveraineté avec le Cambodge sur une zone de 4,6 km2 située aux abords du temple khmer de Preah Vihear (Cf. décision CIJ 2013), la frontière avec le Cambodge reste à délimiter
Divers
Isaan (Nord-Est)
Religions
Religion officielle : bouddhisme
Religions principales : bouddhisme
Et aussi : islam, christianisme
Langues
Langue officielle : thaï
Autres langues : birman, anglais
Distinguer « thaï » (pour l’ethnie et la langue) de « thaïlandais » (nationalité)
thaïe (adj.)
En 2014, on comptait dix-neuf tentatives de coup d’État, dont douze réussies
Membre de : l’Anase, suspendu de l’OIF
tigre
« tigres » asiatiques (Thaïlande, Malaisie, Indonésie, Vietnam et Philippines)
cf. « dragons » asiatiques
▻http://typo.mondediplo.net/messages/222
Tigre (le) : surnom de Georges Clemenceau
les Tigres tamouls
#code_typo #asie #asie_du_sud_est #guillemets #surnoms #sri_lanka
Timor-Leste (le)
Nom officiel : République démocratique de Timor-Leste
Habitants : Est-Timorai(se)s
Monnaie : 1 dollar américain (USD) = 100 centavos
Nature de l’État : république unitaire
Régime : semi-présidentiel
Texte fondamental : Constitution de 2002
Chef de l’État : président de la République, M. José Ramos HORTA (indépendant)
Siège du chef de l’État : résidence présidentielle (Dili)
Chef du gouvernement : premier ministre, M. Xanana Gusmão (CNRT)
Siège du gouvernement : palais du gouvernement (Dili)
Pouvoir législatif : Parlement national monocaméral (Parlamento Nacional)
Et aussi... : Cour suprême ; le président de la République a un rôle avant tout symbolique, il reste néanmoins le chef des armées, il peut opposer son véto et dissoudre le Parlement, il peut également révoquer le premier ministre et les ministres
Armée : forces de défense du Timor-Leste
CNRT : Comité national pour la reconstruction timoraise (fondé en 2007) (centre gauche)
Frenti-Mudanca : Front de reconstruction nationale du Timor-Leste (scission du Fretilin en 2006, devient officiellement parti politique en 2011)
Fretilin : Frente Revolucionária de Timor-Leste Independente ; Front révolutionnaire pour un Timor-Leste indépendant (gauche, exclu du gouvernement de coalition) (fondé en 1974, Mouvement de résistance Association sociale-démocrate timoraise jusqu’en 1998, entre dans le jeu politique et change de nom en 2002)
PD : Parti démocrate (centre gauche) (fondé en 2001)
• Groupes armés
Aitarak (« Épine ») (milice pro-indonésienne, années 1990)
Tim Alpha (milice pro-indonésienne, années 1990)
M. José Ramos HORTA (Prix Nobel de la paix, ancien premier ministre, ancien président de la République 2007-2012)
M. Eurico GUETERRES (Aitarak)
M. Taur Matan RUAK (nom de guerre de M. José Maria VASCONCELOS) (président 2012-2017, puis premier ministre 2018-2023) (non rattaché à un parti)
Dates
Indépendance : 20 mai 2002 (de l’Indonésie)
Divers : proclamation de l’indépendance du Portugal, le 28 novembre 1975 ; 7 décembre 1975 : invasion de l’Indonésie ; 1999 : référendum sur l’indépendance, large victoire du « oui » ; le Timor a été administré par l’ONU à partir des massacres qui ont suivi le référendum d’août 1999 sur l’indépendance ; le pays entre à l’ONU le 27 septembre 2002 sous le nom de Timor-Leste
Divers
Commission de réconciliation vérité et amitié (établie en 2004 par l’Indonésie et le Timor-Leste, vise à faire la lumière sur l’occupation indonésienne)
Capitale : Dili
Divisions administratives : le Timor-Leste est divisé en 14 municipalités administratives
Villes : Bacau
Contentieux : 3 tronçons de frontières restent à délimiter ; contentieux de frontière maritime avec l’Indonésie (accord sur les frontières terrestres signé en avril 2005) ; contentieux de frontière maritime avec l’Australie (lié à l’enjeu du partage des richesses gazières, en dépit de la signature d’un accord en 2018)
Divers
Atauro (île)
enclave d’Oecussi
gisements pétroliers offshore de Kitan et Bayu-Undan, « Greater Sunrise » (partagé avec l’Australie, Cf. contentieux)
Tibar (port de transport de marchandise)
Le Timor-Leste forme la partie orientale de l’île de Timor, qui est située au sud de l’archipel indonésien.
Religions
Religion principale : catholicisme
Et aussi : protestantisme évangélique, islam
Langues
Langues officielles : tétoum, portugais
Autres langues : indonésien, anglais (reconnus par la Constitution comme langues de travail) ; chinois et dialectes multiples (langues austronésiennes, papoues...)
Membre de : la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) ; les nouvelles routes de la soie ; adhésion pleine et entière à l’Anase en cours
économie de rente d’hydrocarbures (entre 90 % et 95 % du budget de l’État provient des recettes d’hydrocarbures)
ressources de marbre et manganèse (non exploitées)
Minut : Mission intégrée des Nations unies au Timor-Leste (mission de police, 2006-2012)
plan stratégique de développement 2011-2030 (stratégie de développement de l’économie non pétrolière)
CMATS (Certain Maritime Arrangements in the Timor Sea) consacre le partage à égalité des ressources pétrolières extraites dans la zone de partage (2006)
ETAN : East Timor and Indonesian Action Network
JPDA : Joint Petroleum Development Area, Zone conjointe d’exploitation pétrolière (joint-venture créée en 2002, actionnaire principal compagnie australienne Woodside)
le Timor-Leste ; au Timor-Leste ; du Timor-Leste...
les Topasses (métis portugais, XVIIe-XIXe siècles)
Vietnam (le)
Nom officiel : République socialiste du Vietnam
Habitants : Vietnamien(ne)s
Monnaie : 1 dong (VND)
Nature de l’État : république unitaire
Régime : présidentiel (autoritaire à parti unique)
Texte fondamental : Constitution de 1992
Chef de l’État : président de la République, M. Tran Dai QUANG (PCV)
Siège du chef de l’État : palais présidentiel (Hanoï)
Chef du gouvernement : premier ministre, M. Nguyen Xuan PHUC (PCV)
Siège du gouvernement : Hanoï
Pouvoir législatif : Parlement monocaméral : Assemblée nationale (Quoc Hoi)
Fonctions régaliennes : Bo Cang An (BCA, renseignement civil intérieur) ; secteur public prédominant dans l’économie du pays.
Et aussi... : Cour suprême du peuple ; Comité central et Bureau politique : instances dirigeantes du PCV.
PCV : Parti communiste vietnamien (dirige le pays depuis 1976) (fondé en 1930)
• Partis d’opposition (interdits)
AD : Alliance pour la démocratie (fondée en 1981)
Bloc 8406 (coalition de 118 individus et groupes vietnamiens) (démocrate catholique) (fondé en 2006)
PDV : Parti démocrate du Vietnam (fondé en 2006) (à ne pas confondre avec le parti du même nom (1944-1988, investi dans le Vietminh)
Viet Tan : Parti de la réforme du Vietnam (ex-Front national uni de libération du Vietnam) (exilé aux États-Unis) (fondé en 1982)
régime de parti unique ; le PCV contrôle l’ensemble de la vie du pays (administration, écoles, entreprises, armée, police, à tous les échelons)
M. Nguyen Phu TRONG (secrétaire général du PCV)
Dates
Indépendance : 2 septembre 1945 (de la France)
Divers : partition du Vietnam en 1954 après la guerre d’Indochine (1946-1954) : Nord-Vietnam et Sud-Vietnam ; guerre du Vietnam (1955-1975) ; réunification en 1976.
Capitale : Hanoï
Divisions administratives : Le Vietnam est divisé en 58 provinces (tinh) et
5 municipalités (thanh pho)
Villes :
Da Nang, Ho Chi Minh-Ville (capitale économique, ex-Saïgon), Hoi An, Hué
Contentieux : contentieux de souveraineté avec la Chine (et Taïwan) à propos des îles Paracels ; avec la Chine, les Philippines, la Malaisie, Brunei (et Taïwan) à propos des îles Spratleys ; contentieux de frontière maritime avec le Brunei (récif Louisa)
Divers
Religions
Religions principales : bouddhisme, catholicisme, caodaïsme, hoa hao
Et aussi : le culte des ancêtres est la pratique spirituelle dominante
Langues
Langue officielle : vietnamien
Autres langues : anglais, chinois, français et khmer
comité populaire de Hanoï
1 sao = 360 mètres carrés
quoc-ngu (écriture)
Vietnam plutôt que Viêt Nam ou Viêtnam
Vietcong (le), Front national de libération du Sud-Vietnam
politique du renouveau (doi moi) (lancée à la fin des années 1980)