sigles et acronymes
Les sigles ne prennent pas de points. Jusquà quatre lettres, ils sont en majuscules.
À la première occurrence, le sigle ou l’acronyme est développé et suivi de son abréviation entre parenthèses. À partir de la deuxième occurrence, on met uniquement le sigle ou l’acronyme.
Organisation des Nations unies (ONU)
Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN)
CETA (Comprehensive Economic and Trade Agreement)
Quand ils se prononcent, les acronymes de cinq lettres et plus sont en minuscules, avec une majuscule initiale.
Fnaeg (Fichier national automatisé des empreintes génétiques)
Fnuap (Fonds des Nations unies pour la population)
Tafta (Trans-Atlantic Free-Trade Agreement)
Quand ils ne se prononcent pas, les acronymes de cinq lettres et plus sont en majuscules.
Commission des Nations unies pour le droit commercial international (CNUDCI)
Certains acronymes sont devenus des mots à part entière. Ils ne répondent donc pas à la règle du nombre de lettres et de la majuscule initiale, mais sont traités comme des noms communs.
Exemples : capes, cégep, pacs, sida, smic
À noter : quelques acronymes anciens ont un traitement hésitant, comme « Assedics ».
Accents
Les sigles et acronymes ne sont en principe pas accentués. Sauf s’il s’agit d’acronymes passés dans l’usage comme mots à part entière (exemple : cégep), et entrés comme tels dans le Larousse.
Le développé des sigles
En français, le développé des sigles est en principe composé avec une majuscule initiale au premier mot.
En langues étrangères, on suit en principe la règle des majuscules de la langue.
En anglais, par exemple, tous les mots dits importants prennent une majuscule. Ce qui n’exclut que les conjonctions, articles et prépositions du type « and », « to », « on », « of », « up », « at », « the », « a », « an », « by », « for », « the », « in », sauf lorsqu’ils sont placés au tout début du nom de l’organisation mentionnée.